Resto-Plateau prend le cap du zéro déchet

Resto Plateau amorce sa transition vers le zéro déchet

« Tous les changements à apporter ont un coût, mais si nous pouvons offrir un service qui fait toute la différence au niveau de l’environnement, nous allons le faire. Il y a tout à gagner. » Lévis Lavoie, Resto Plateau

L’insertion professionnelle a toujours été au cœur de la mission de Resto Plateau qui, par le biais d’un service de traiteur et d’un restaurant communautaire, procure une formation dans le domaine alimentaire à 96 personnes chaque année. Avec ses deux cuisines, l’organisme dessert à la fois une clientèle communautaire et corporative.

« Parmi nos clients se trouvent de grandes entreprises, comme la STM, pour qui nous avons cette année préparé 1200 repas pour un party. Mais aussi des garderies, des résidences de personnes âgées, des congrégations de religieuses, des organismes qui accueillent les immigrants », explique Lévis Lavoie, directeur de production. « Peu importe la nature du mandat, nous sommes très fiers de dire que ce sont toujours nos travailleurs en formation qui cuisinent les plats. »

Depuis 1992, l’entreprise d’économie sociale a dû s’adapter à plusieurs changements et faire face à de nombreux défis. « Puisque nous sommes en période de plein emploi, le recrutement n’a jamais été aussi difficile… Aussi, nous conservons des tarifs accessibles pour nos clients traiteurs pour répondre aux besoins du plus grand nombre, ce qui nous oblige à être très vigilant pour rester rentable », poursuit-il, en précisant qu’il est toutefois difficile pour un organisme comme le sien de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour répondre à tous les grands appels d’offres.

L’une des avenues empruntées par Resto Plateau pour surmonter les défis est d’être à l’écoute des besoins plus spécifiques de ses nouveaux clients. Lévis Lavoie cite des changements au menu, comme l’ajout d’options véganes ou l’adaptation selon certaines allergies alimentaires, et également l’objectif zéro déchet.

« Les entreprises sont de plus en plus conscientes de leur impact sur l’environnement, et nous nous sommes donné pour objectif de tendre vers zéro déchet. Évidemment, nous ne pouvons pas effectuer un virage 360 à ce niveau d’un seul coup, alors nous transformons graduellement nos façons de faire. » Le directeur cite l’exemple des pailles, des bâtons de café, des ustensiles compostables, de l’utilisation pour les buffets de plats en porcelaine ou en mélamine au lieu du plastique, etc. « C’est toute une aventure pour notre équipe, mais les mesures déjà intégrées portent vraiment leurs fruits ! Cette réflexion est maintenant au cœur de toutes nos décisions. »