Bonnes pratiques

Bonnes pratiques : Approvisionnement, le défi des institutions d’enseignement

Comme c’est notamment le cas pour l’Université McGill, l’École de technologie supérieure (ÉTS) est assujettie à la Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP). Les établissements d’enseignement ont une multitude de besoins à combler en matière d’approvisionnement. L’ÉTS acquiert des fournitures de bureau, du mobilier, des véhicules, des outils, de l’équipement scientifique, des logiciels et doit également s’assurer d’obtenir une multitude de services dans le cadre de ses activités…

Des besoins en approvisionnement qui peuvent donc devenir complexes, sachant que le campus regroupe plus d’une quinzaine de bâtiments et que des centaines d’employés à l’interne possèdent un certain pouvoir d’achat. Pour se faciliter la tâche, l’ÉTS effectue aussi plusieurs achats en collaboration avec le Centre d’acquisitions gouvernementales (CAG). « De façon générale, notre système repose sur la décentralisation des dépenses publiques en fonction de la valeur des contrats », explique Jean-François Bourque.

Sous le seuil de 50 000 $ 

Les acheteurs de l’ÉTS ont alors la possibilité de faire du gré à gré auprès des entreprises. Pour mousser le recours à l’économie sociale, l’équipe dédiée à l’approvisionnement poursuit ses efforts de sensibilisation auprès d’eux. « Nous souhaitons exercer un pouvoir d’influence en déployant nos propres formations ou par l’entremise de formations données par le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) », dit-il.

Et ce n’est pas tout : la mobilisation de la communauté étudiante, du corps professoral et la promotion du répertoire akcel acheteurs font aussi parties du plan de match !

Au-dessus du seuil de 50 000 $

Les achats passent alors par le bureau d’approvisionnement, qui prend soin d’ajouter notamment des critères liés au développement durable au moment d’effectuer un appel d’offres ou de renouveler un contrat qui arrive à échéance.

D’ailleurs, depuis le mois de décembre 2022, les organismes publics québécois doivent inclure des indicateurs d’acquisition responsable dans leurs affichages au Système électronique d’appel d’offres (SEAO). « Pour tirer votre épingle du jeu dans un appel d’offres, assurez-vous de faire une lecture attentive du devis, de valider votre admissibilité et de fournir tous les documents demandés. S’il y a une évaluation qualitative, le soumissionnaire doit veiller à répondre adéquatement aux critères d’évaluation », recommande Jean-François Bourque.

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