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PLEIN PHARE SUR 3 RETOMBEES POSITIVES DE L’INITIATIVE
« L’ECONOMIE SOCIALE : J’ACHÈTE ! »

L’initiative L’économie sociale : j’achète ! (ESJA) s’impose comme un puissant moteur de changement dans la grande région de Montréal.

La preuve ? Depuis les débuts de l’initiative, plus de 2000 contrats totalisant plus de 75,5 millions de dollars ont été conclus entre des entreprises d’économie sociale (EÉS) et de grands acheteurs engagés.

Résultat : un impact économique et social bien réel, qui continue de gagner du terrain. Voici trois retombées majeures de cette initiative en pleine croissance.

Assurer la pérennité des entreprises d’économie sociale

Les entreprises d'économie sociale (EÉS) ne sont pas des entreprises comme les autres. Leurs activités économiques sont certes réalisées dans une logique entrepreneuriale, mais l’objectif ultime n’est pas simplement d’engendrer du profit. Les surplus réalisés sont plutôt réinvestis dans la mission sociale de l’entreprise — inclusion et insertion socioprofessionnelle, environnement et économie circulaire ou logement social et abordable, à titre d’exemple — ou versés à ses membres sous forme de distributions.

Par conséquent, plus les EÉS sont viables, solides et agiles, plus les communautés desservies bénéficient de ce dynamisme. L’ESJA, qui vise à encourager les acheteurs à créer des liens d’affaires avec ces coopératives, organismes à but non lucratif et mutuelles, contribue ainsi à cette vitalité. Année après année, les EÉS peuvent donc espérer développer des opportunités commerciales durables auprès des grandes sociétés et donneurs d’ordres du Québec et vendre ainsi leurs produits et services avec une finalité sociale.

À cet égard, le Conseil d’économie sociale de l’île de Montréal (CESIM) demeure le précurseur de cette initiative de maillage. Quoi de mieux que d’établir un lien durable avec des partenaires d’affaires, situés souvent à quelques minutes de marche ou à quelques stations de métro ? Et c’est sans oublier le parcours d’accompagnement proposé en collaboration avec l’École des entrepreneurs du Québec, pour renforcer les compétences en gestion de ceux et celles qui ont fait le choix de faire des affaires différemment !

Insertech est l’exemple parfait d’une histoire à succès tirée de l’ESJA. Peut-on dire que cette initiative a contribué à la pérennité de cette EÉS ?

« Assurément ! Grâce à l’impulsion et à l’accompagnement du CESIM, nous avons initié et développé des relations solides avec d’importants donneurs d’ordres au fil du temps. Par exemple, nous avons obtenu des contrats structurants avec la Société de transport de Montréal (STM) et Hydro-Québec pour la récupération de leur matériel informatique excédentaire aux fins de réemploi. La pérennité de ces partenariats nous assure une stabilité d’approvisionnement qui nous permet aujourd’hui de changer d’échelle et d’étendre notre développement sur le territoire québécois », explique ainsi Saad Sebti, coordonnateur marketing et développement pour Insertech.

 
Contribuer à la transition socioécologique

Les pratiques d’approvisionnement responsable des grands signataires évoluent et intègrent de plus en plus de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). De par son ADN, l’économie sociale mène justement la charge à ce chapitre. Les EÉS donnent l’exemple pour soutenir ces mêmes critères. Par exemple, en matière d’environnement, elles privilégient notamment les circuits courts, limitant d’autant les émissions de gaz à effet de serre (GES). Le transport de marchandises sur de longues distances, non merci !

L’ESJA rapproche donc des partenaires qui partagent le même désir, les mêmes valeurs, pour favoriser la transition socioécologique. L’approvisionnement responsable est désormais un incontournable pour les institutions publiques, au moment même où le modèle d’affaires des EÉS est déjà conçu en conséquence. Après tout, qui dit « économie sociale » dit aussi « économie locale ».

Retournzy a justement pour mission de diminuer les déchets d’emballage à usage unique à la source dans l’industrie des traiteurs, de l’événementiel et du corporatif. En réduisant l’impact environnemental des événements organisés par ses clients, cette EÉS se positionne comme un leader dans la transition écologique de son secteur d’activité. Une solution innovante qui peut répondre aux besoins de plus d’un acheteur !

« L’ESJA a joué un rôle clé dans le développement de Retournzy en facilitant la mise en relation avec des organisations engagées, prêtes à intégrer des solutions réutilisables dans leurs pratiques ! En valorisant les EÉS comme Retournzy, l’initiative nous a permis d’avoir un impact plus grand sur la réduction des déchets à la source auprès de grands acteurs à Montréal et de renforcer les liens avec les autres entreprises d’économie sociale », explique l’une des cofondatrices, Cindy Vaucher.

 
Soutenir l’économie locale par la création et le maintien d’emplois

L’ESJA contribue également à la création et au maintien d’emplois locaux en encourageant les grands acheteurs à faire affaire avec les EÉS. Grâce à leur capacité d’innovation, celles-ci développent des services et des produits adaptés aux besoins des organisations et des collectivités, renforçant ainsi l’offre locale. Elles assurent non seulement la viabilité économique de nombreux secteurs, mais elles génèrent également des emplois durables qui profitent aux travailleurs et aux communautés. 

Les EÉS jouent d’ailleurs un rôle clé dans l’inclusion socioprofessionnelle. Les entreprises d’insertion et les entreprises adaptées, qui intègrent dans leur modèle d’affaires la formation et l’emploi de personnes éloignées du marché du travail, permettent à ces dernières d’acquérir une expérience précieuse et de se réinsérer dans la population active. L’économie sociale se veut donc un moteur de développement économique et d’équité, en assurant des emplois de qualité pour une diversité de travailleurs. 

Insertech forme justement de jeunes adultes sans emploi pour donner une deuxième vie au matériel informatique récupéré auprès de sa clientèle. Saad Sebti est d’ailleurs élogieux à l’égard du CESIM. « Toute notre équipe leur est reconnaissante. L’ESJA nous a permis de renforcer les liens existants et d’en créer de nouveaux avec d’autres EÉS, d’améliorer nos compétences grâce à un programme de formation et de coaching adapté aux réalités de notre entreprise et d’obtenir une visibilité importante pour faire rayonner l’économie sociale montréalaise », conclut-il.

Un nouveau site web pour mieux connecter avec l’économie sociale !

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La prochaine cohorte de l'ESJA débutera cet automne 2025! Entretemps, n'hésitez pas à contacter le CESIM pour du soutien sur vos achats auprès de l'économie sociale, notamment si vous cherchez des fournisseurs potentiels ou souhaitez sensibiliser vos équipes à l'approvisionnement auprès de l'économie sociale.

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